Le Cabinet d’Expertise Georges Omouri spécialisé en Mobilier et Objets d’Art intervient depuis maintenant quelques années, en tant qu’expert pour la Maison de vente aux enchères de Maître Cazo W., Paris 7ème.
Les pièces non-exhaustives de cette vente du mercredi 23 mars 2022 que le cabinet Georges Omouri a estimé avec Maître Cazo W. sont :
Le MOBILIER DE SALON PAR L. DELANOIS
En bois peint crème, orné de fleurettes sculptées et repose sur des pieds cambrés.
Il se compose :
– d’un large canapé (Hauteur : 100 – Largeur : 210 – Profondeur : 62 cm)
– six fauteuils « cabriolets » (Hauteur : 87 – Largeur : 61 – Profondeur : 52 cm)
Estampillé L.DELANOIS sur le chant des traverses du piétement.
Epoque Louis XV
(Restaurations, taches sur les garnitures en soie)
5000/7500 €
Louis DELANOIS (1731-1792), ébéniste reçu maître le 27 juillet 1761 qui comptait parmi sa clientèle la Comtesse du Barry et le Prince de Condé.
PENDULE CAGE
Le pendule cage est en bronze doré. Le cadran en émail blanc, marqué LAMAL à Paris, est inscrit dans une lunette moulurée surmontée d’un noeud de ruban, d’un support à décor de tors de laurier et de cannelures se terminant par une sphère. Les montants en pilastres sont fixés à la base en marbre à cavet. Les parties latérales sont ornées de têtes de femme.
Epoque Louis XVI.
(Usures à la dorure, manque)
H 38 – L 18,5 – P 12,5 cm
1500/2000 €
TABLE TRIC-TRAC
La table tric trac est en acajou et placage d’acajou. Elle repose sur quatre pieds fuselés et cannelés se terminant par des sabots de bronze. La ceinture ouvre par deux tiroirs barlongs. Le plateau escamotable, démasque le jeu de tric-trac.
Fin XVIIIème siècle-Début XIXème siècle.
H 70 – L 114 – P 59,5 cm
1000/1200 €
TABLE D’ARCHITECTE, dite à la « TRONCHIN »
La table d’architecte est en acajou et placage d’acajou, elle ouvre à un tiroir en ceinture, deux tirettes latérales et repose sur quatre pieds fuselés terminés par des sabots en bronze doré sur roulettes. Le plateau mobile gainé de maroquin découvre un système à crémaillère.
Fin XVIIIème-Début XIXème siècle.
H 74 – L 96 – 56 cm
3000/5000 €
BUREAU A CYLINDRE
Le bureau à cylindre est en acajou et placage d’acajou. Il ouvre à trois tiroirs en gradin surmonté d’un dessus de marbre blanc veiné, ceint d’une galerie ajourée sur trois côtés. Le cylindre démasque un intérieur à trois tiroirs et deux compartiments, un plateau mobile et deux tirettes latérales. Les montants latéraux arrondis sont cannelés et rudentés et reposent sur des pieds cannelés et fuselés.
Fin du XVIIIème – Début du XIXème siècle.
Ornements de bronzes dorés.
H 111 – L : 115 – P : 61 cm
(Usures, manques au placage, restauration)
2000/3000 €
Provenance : Achat effectué le 10 octobre 1962 à la galerie Denise Gateau, 33 quai Voltaire, Paris VII
PAIRE DE CANDELABRES
Les candélabres sont en bronze doré, patiné et ciselés à cinq bras de lumière soutenus par un personnage à l’antique, sur trois pieds griffes reposant sur une base en marbre noir.
Style Empire-Restauration
Hauteur : 72,5 cm
1000/1200 €
PENDULE
Le Pendule est en bronze doré symbolisant l’Amour et l’Amitié. Le cadran blanc émaillé est signé Sauvage à Paris, le mouvement est gravé 1588. Elle est ornée d’un mobilier à l’Antique.
Début du XIXème siècle
Hauteur : 50 – Largeur : 40 – Profondeur : 17 cm
2000/3000 €
Ce modèle est reproduit dans l’encyclopédie de la pendule française de Pierre Kjellberg, les éditions de l’amateur, page 397 (D).
SAINT LOUIS Modèle Thistle
Partie de service de verres en cristal à décor finement doré comprenant:
3 verres à eau (H 18 cm), 12 verres à vin rouge (H 16,5 cm), 12 verres à vin blanc (H 14,5 cm) et une carafe avec bouchon (H 38,5 cm)
3000/4000 €
HAÏN RUGADA, BERGER ARABE
Bronze à patine médaille Signé « M Saïn » Marius Joseph Saïn (1877-1961)
Le bronze porte le cachet circulaire du fondeur JOLLET et Cie Bronzier Paris
H. 36 cm
Natif d’Avignon, élève d’Antoine Injalbert et collaborateur de Félix Charpentier, Marius Joseph Saïn débute au Salon de la Société des Artistes Français en 1903. Après sa participation au Salon de la Société coloniale en 1910, il reçoit une bourse qui lui permet de se rendre en Algérie puis en Grèce d’où il tire des modèles dans une veine orientaliste. Au Salon de 1911, il expose deux plâtres qui sont suivi de tirages en bronzes aux patines vibrantes par la Maison Jollet et Cie, intitulés Aïn-Regada, jeune berger arabe et Aziza, jeune fille nomade.
800/1000 €